vendredi 27 mars 2015

« Les services publics ne doivent pas disparaître avec la CCVOI »


Ci-dessous le communiqué de presse rédigé par Gentiane Thomas et Jean-Michel Ruiz
La CCVOI disparue, que vont devenir les services publics ?
Nous proposons la création d’un syndicat intercommunal à vocation multiple pour sauver les services publics de la CCVOI.
La disparition de la CCVOI (Communauté de communes de la vallée de l'Oise et des impressionnistes) du fait de la loi sur le Grand Paris met en danger imminent des pans entiers de l'activité de cette collectivité. L'enseignement de la musique, la petite enfance, l'aide aux personnes âgées ou le tourisme (et plus généralement toutes les compétences non obligatoires qui étaient assurées par la CCVOI) sont directement menacés. Déjà l'école de musique risque de disparaître ; l'incertitude plane sur l'avenir des crèches et halte-garderies, le réseau d’aide au maintien à domicile ou celui des bibliothèques... En tout, ce sont 74 emplois qui sont menacés.
Il s'agit maintenant de trouver une solution.
Nous interpellons les maires des villes d'Auvers, Butry, Frépillon, Mériel, Méry et Valmondois afin de mettre en route la création au plus tôt d'un syndicat intercommunal à vocation multiple qui reprenne de façon globale l'ensemble des compétences. C’est la seule solution pour garantir le maintien de ces services publics. C'est la seule solution également pour poursuivre la coopération entre les six villes de la CCVOI et pour préserver l'emploi et les projets qui étaient engagés.
Nous refusons les solutions de reprise partielle des services par certaines des six villes qui composent la CCVOI, voire d'associations ou de syndicats aux compétences limitées, qui reviendraient à priver une partie de la population de ces services ou de les privatiser.
Pour cela, nous nous associons à la mobilisation des parents d'élèves de l'école de musique qui veulent assurer l'avenir de l'école de musique et les contrats de travail des 28 professeurs. Nous appelons dès maintenant l'ensemble des usagers à se saisir de ce débat.

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