mardi 29 janvier 2013

Auvers sur Oise: une lutte importante

Les salariés des "Matelas Benoist" ont débrayé jeudi 24 janvier. Leurs revendications: volonté d'être respectés au travail, propos racistes non sanctionnés, salaires trop bas, précarité de l'emploi...

Des élus PCF/Front de gauche de l'intercommunalité (Jean Rodier, Maire-adjoint d'Auvers sur Oise, et Jean-Michel Ruiz, élu de Mériel) sont allés le lendemain matin apporter leur soutien (voir photo). Aujourd’hui, la direction de l'entreprise refuse toujours l'ouverture de négociations.





Les élus PCF et Front de gauche de l'intercommunalité ont rédigé ce communiqué:
"En tant qu’élus de l’intercommunalité, nous apportons le soutien des élus communistes et du Front de gauche du secteur aux salariés de l’entreprise Benoist en lutte à Auvers sur Oise.
La direction de Benoist n’a pas attendu longtemps pour « mettre en musique » l’accord MEDEF/CFDT avalisé par le gouvernement. Nous demandons que les salariés soient entendus sur les points suivants :

-     La direction doit veiller à ce que le respect prime dans les relations hiérarchique et condamner fermement tout harcèlement et pire encore tout propos raciste.


-      Des discussions doivent s’engager sur les salaires, avec comme base la proposition du syndicat d’une augmentation de 200 euros. Rappelons que les salaires de cette entreprise sont particulièrement bas.


-       L’appel régulier à des intérimaires ne peut compenser une réflexion sur la nécessité d’embauches pérennes. Nous demandons à ce que le CDI soit la règle. 


-     Toutes sanctions internes à l’entreprise ou dues aux faits de grèves doivent être abandonnées.

Nous saisissons aussi le Préfet pour qu’aucune poursuite ne soit engagée contre les salariés présents au piquet de grève".