mardi 31 mars 2015

Réponse du parti de Gauche à l'invitation du PS.



M. Jean-Christophe Cambadélis
Premier secrétaire du Parti Socialiste
10 Rue de Solférino
75007 Paris
Paris le 31 mars
Monsieur le premier secrétaire,


Votre directeur adjoint de cabinet a bien voulu nous proposer par un mail de trois lignes ce lundi soir une rencontre dans le cadre des « consultations » avec les formations de gauche, que vous pensez nécessaire après votre terrible défaite. Nous avions entendu parler de cette initiative dans la presse la semaine dernière et, bien que cette invitation soit lancée en dernière minute et avec une désinvolture qui signale votre désarroi, nous sommes sensibles au fait que vous ayez distrait le temps précieux de votre directeur adjoint pour nous adresser ce message.
Nous allons cependant la décliner. Le résultat des élections départementales est sans appel : une abstention qui reste massive, une victoire écrasante de la droite, l’enracinement du FN, une déroute de votre parti et de ses alliés que ne parvient malheureusement pas à contrebalancer la bonne tenue des candidatures citoyennes qu’avec nos amis du FDG, et souvent ceux d’EELV, nous avons proposées dans le pays.
Durant cette élection vous n’avez, personnellement, pas cessé d’appeler à une unité factice de la gauche derrière la politique du gouvernement, pour faire obstacle à la montée de la droite et de l’extrême-droite. Cette tactique du « vote utile » a échoué. Le tripartisme est une fiction médiatique : avec une gauche d’opposition à environ 11 % en moyenne nationale et une abstention à 50 %, elle est même un déni démocratique. Bien sûr, vous pouvez continuer à mépriser ce fait. Cela vous a déjà beaucoup réussi.
Aujourd’hui, vous nous proposez d’entretenir cette illusion. Vous nous proposez en réalité de préparer 2017 en nous ralliant derrière la politique de votre gouvernement. Or, non seulement Manuel Valls a annoncé la poursuite de cette politique mais nous savons qu’elle va même s’aggraver. Sur ordre de Bruxelles et de Berlin, s’annonce une loi Macron 2. Elle est pire encore, en termes de dérégulations et d’attaque des acquis du monde du travail que l’actuelle loi Macron dont nous continuons à combattre l’adoption définitive. Malgré le passage en force du 49.3 à l’Assemblée nationale, nous ne perdons pas espoir de vous faire reculer. Nous soutenons notamment les organisations syndicales lors de la grande journée d’actions du 9 avril contre votre politique. Pour passer sous les 3% de déficit en 2017 vous avez accepté 30 milliards d’économies supplémentaires imposées par la Commission européenne, en plus des 50 déjà votées. Vous savez comme nous que François Hollande a déjà accepté une réduction des dépenses publiques de 4 milliards rapidement. Par ailleurs, la fuite en avant du gouvernement dans les mesures les plus anti-écologiques (agriculture, transports, grands projets inutiles imposés…) est à contre-courant de l’intérêt général humain, alors que 2015 devait au contraire être une année de grande mobilisation contre le changement climatique , d’autant que nous accueillerons en décembre la COP21.
Quant à votre politique d’immigration, difficile d’y voir des différences avec celle menée par le gouvernement précédent, sans oublier l’abandon une fois de plus de l’engagement du droit de vote aux élections locales pour les résidents étrangers.
Vous comprendrez bien, dès lors, qu’il est inutile de faire semblant. Nous respectons la volonté de tous nos concitoyennes et concitoyens qui refusent cette politique des apparences et demandent avant tout de la clarté. Il est inutile de venir à votre siège pour vous dire notre refus d’assumer pareille politique.
Toutefois, si le Parti socialiste venait, à l’avenir, à proposer une alternative au pays contestant l’actuelle politique gouvernementale faite d’austérité, de politique de l’offre, de productivisme, de soumission à Mme Merkel et à M. Juncker et de maintien de la 5e République, nous serions évidemment prêts à vous rencontrer. Ce serait une très bonne nouvelle pour notre pays qui souffre a cause de vous.
Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur le premier secrétaire, à nos sentiments militants.
Eric Coquerel
Secrétaire national à la coordination politique

GMT : Attention danger pour les collectivités


Déclaration du PCF95 suite au 2ème tour des élections départementales

  

 Fédération du Parti Communiste Français du Val d’Oise
17 avenue du Maréchal Joffre - 95100 Argenteuil
01.34.34.61.00 - fede@valdoise.pcf.fr
Site internet : 95.pcf.fr                         
                                                                                     
                                                                                                                                                                         Argenteuil, le 31 mars 2015

Déclaration du PCF95 suite au 2ème tour des élections départementales

Le Parti communiste s’est battu avec force contre la droite et l'extrême droite. Au premier
tour, en totalisant, avec ses partenaires du Front de gauche et en élargissant parfois, 8,4 %
des voix sur les cantons du département où nous avions des candidats, au second tour, en
mobilisant partout dans la clarté pour faire barrage à la droite et à l'extrême-droite.
Le Parti socialiste subit une lourde défaite. Les électeurs expriment une nouvelle fois leur
rejet de la politique du gouvernement et de son absence de résultat. La responsabilité de
François Hollande et de Manuel Valls est grande dans ce résultat qui donne une énorme
majorité à la droite dans le Val d’Oise. Continuer à rester sourd à ce qui sonne clairement
comme un appel à un changement de cap politique engage la France dans le scenario du
pire. Les communistes ne s'y résoudront jamais. L’attitude arrogante des candidats
socialistes, prônant uniquement « le vote utile » (qui s’est avéré inutile) et poussant
l’aveuglement jusqu’à accuser le reste de la gauche de leur défaite montre que la fracture
est grande.
Alors que la plupart des élus UMP opposés à des candidats du FN doivent leur large victoire
à la mobilisation des électeurs et des forces de gauche, Axel Poniatowski ne se gêne pas
pour comparer le programme du FN sur le plan économique à « un retour au programme
commun socialo-communiste » ! Un scandale pour nous communistes qui nous sommes
toujours opposés au FN et à ses idées comme l’Histoire le confirme ! N’oubliez pas Monsieur
Poniatowski que le discours du FN, ce sont des amis à vous qui le portent au sein de l’UMP
et que votre ambigüit. (voire votre complaisance) va jusqu’à ne pas choisir entre un candidat
de gauche et un candidat FN. Les majorités départementales de droite vont continuer à
s'attaquer partout aux politiques publiques en opposant les Français entre eux, en attisant
les tensions racistes, communautaires, générationnelles, et en détournant le regard des
Français des vrais responsables de la crise : les politiques d'austérité, les actionnaires et la
finance. Monsieur Bazin va prolonger sans scrupules au niveau du département la politique
d’austérité menée par les socialistes au niveau national, multipliant ses attaques contre le
social et contre les libertés (danger renouvelé pour la Maison des syndicats).
L'absence de conseillers départementaux Front de Gauche, la perte du dernier Conseiller
départemental communiste favorisée par un découpage électoral de circonstance,
laisseront le combat anti-austérité sans voix au sein de l’Assemblée départementale. Mais,
Monsieur Bazin et ses amis peuvent être convaincus qu’ils trouveront face à leur politique les
militants et élus communistes vigilants et mobilisés dans l'action et le rassemblement des
populations.
Au lendemain, de ce scrutin, rien n'est désormais plus urgent que de construire dans les
luttes, dans l'action quotidienne et la solidarité concrète, dans le débat politique, une réponse
politique neuve, clairement citoyenne et populaire, clairement à gauche. Nous appelons
toutes les forces citoyennes, politiques et sociales disponibles à la construction d'un
mouvement de gauche alternatif ample et populaire, à vocation majoritaire pour ouvrir à
nouveau l'espoir. Elles doivent converger pour construire ce nouvel espoir. Avec les

communistes, nous y travaillerons activement.

lundi 30 mars 2015

Communiqué du Parti de Gauche du Val d'Oise, après les élections départementales.



Il y a urgence à refonder notre République
La droite remporte un succès écrasant sur le Val d'Oise. Ce département qui était à majorité socialiste jusqu'en 2011 est maintenant aux mains de la droite à plus de 76 % des élus. Face à ce score, les dirigeants socialistes continuent à ne pas comprendre qu'il faut un changement de politique.
Mais c'est davantage qu'une victoire électorale.
Leur victoire montre que notre culture de la fraternité humaine, notre idéal de liberté personnelle, notre aspiration à l’égalité sociale et au partage des richesses, notre conscience de l’intérêt général humain face à la catastrophe écologique qui s’annonce, tout cela n’est plus la culture commune dominante de la société française.
Tant de souffrances sociales, tant de médiocrité politicienne, tant de mépris du peuple ont épuisé toutes les patiences. Notre pays est menacé de dislocation. Il faut refonder notre République.
Offrons à notre peuple une nouvelle alliance populaire, crédible, indépendante de ce gouvernement avec lequel rien n'est possible, sans positionnement à géométrie variable, une alliance visible, c’est-à-dire ayant le même sigle dans tout le pays pour que chacun puisse l’identifier.
Une alliance clairement ancrée dans l’intérêt général humain, avec les partis et personnalités de l’opposition de gauche mais surtout avec des assemblées citoyennes ouvertes à tous.
C'est à cela que nous allons travailler dans le cadre de la préparation des élections régionales de décembre 2015.


Parti de gauche Val d'Oise

2eme tour : Une réponse politique nouvelle à gauche, c'est désormais l'urgence

Le Parti communiste a tout fait pour empêcher ces gains de la droite et de l'extrême droite. Au premier tour, en rassemblant partout pour des choix de gauche avec les candidats du Front de gauche et souvent d'autres forces, totalisant 9,4 % des voix. Au second tour, en mobilisant partout dans la clarté pour faire barrage à la droite et à l'extrême-droite.
Des centaines d'élus de gauche n'auraient pu gagner sans ce travail de rassemblement mené par les communistes. Ils agiront désormais dans des conseils départementaux à parité, seule véritable avancée démocratique de ce scrutin. Un grand nombre de conseillers départementaux communistes et du Front de gauche, même si leur nombre total sera en recul, sont élus ce soir, confirmant la place du PCF dans la vie politique. Déjouant tous les pronostics, le Val de Marne devrait garder une présidence communiste et l'Allier se joue dans un mouchoir de poche. Tous les élus communistes sont prêts dès ce soir à prendre leurs responsabilités dans les départements pour plus de justice et d'égalité.
Le Parti socialiste subit pour sa part une lourde défaite avec la perte de nombreux départements. Les électrices et les électeurs expriment une nouvelle fois leur rejet de la politique du gouvernement, et de son absence de résultat. La responsabilité de François Hollande et de Manuel Valls est grande dans le retour aux affaires de la droite dans une majorité de départements. A l'occasion des multiples initiatives et rencontres tenues par les militants communistes sur l'ensemble du territoire, nous avons constaté l'immensité de la défiance et du désarroi de millions de Français, qui confrontés à la violence du quotidien, se sentent totalement trahis. Continuer à rester sourd à ce qui sonne clairement comme un appel à un changement de cap politique serait engager la France dans le scenario du pire. Les communistes ne s'y résoudront jamais.
Les majorités départementales de droite et les élus du Front national, dont les connivences peuvent se développer dangereusement, vont s'attaquer partout aux politiques publiques en opposant les Français entre eux, en attisant les tensions racistes, communautaires, générationnelles, et en détournant le regard des Français des vraies responsables de la crise : les politiques d'austérité, les actionnaires et la finance. J'appelle l'ensemble des citoyens à la vigilance, à l'unité et à l'action commune pour la défense des services publics et des choix politiques de solidarité.
Nous pouvons déjouer le « coup monté » du tripartisme. Ce scénario mortifère pour la gauche sous-tend l'abandon des classes populaires à l'abstention et au Front national, et la marginalisation de toute politique alternative sociale et solidaire à l'austérité. Nous le refusons catégoriquement.
Au lendemain, de ce scrutin, rien n'est désormais plus urgent que de construire dans les luttes, dans l'action quotidienne et la solidarité concrète, dans le débat politique, une réponse politique neuve, clairement citoyenne et populaire, clairement à gauche.
J'appelle toutes les forces citoyennes, politiques et sociales disponibles à la construction d'un mouvement de gauche alternatif ample et populaire, à vocation majoritaire pour ouvrir à nouveau l'espoir. Communistes et autres composantes du Front de gauche, écologistes, socialistes refusant l'impasse actuelle, militants de Nouvelle Donne, citoyens, syndicalistes, militants de toutes causes… doivent converger pour construire ce nouvel espoir.
Nous y travaillons sans relâche depuis des mois. Je sais qu'il ne s’agit plus d’un vœu pieux. Ces convergences se sont affirmées à de nombreuses reprises au cours des derniers mois. Elles se mettent désormais en œuvre dans les premières réunions des Chantiers d’espoir et dans la préparation du forum européen des alternatives. Le retour de la loi Macron au Sénat à partir du 7 avril et la mobilisation intersyndicale et interprofessionnelle, le 9, leur donneront l’occasion de s’affirmer avec plus de force encore. Des initiatives nouvelles seront nécessaires. Avec les communistes, j' y travaillerai activement.
Pierre Laurent secrétaire national du PCF

Elections départementales - Second tour

Le Parti socialiste subit ce soir une raclée historique. La politique du gouvernement en est la cause. Elle permet à la droite de s’emparer d’un grand nombre de départements. Cette politique profite aussi au FN qui s’ancre un peu plus dans le pays. En ayant recyclé une part du programme xénophobe de l’extrême-droite, l’UMP a également facilité cette progression comme en témoigne le report important des voix de droite sur le FN au 2ème tour. C’est donc un jour triste pour le pays et la République.
Face à cette déroute, Manuel Valls a affirmé ce soir qu’il poursuivrait la même politique. Il annonce donc de nouvelles défaites pour son camp mais surtout promet ainsi d’entraîner le pays dans sa chute annoncée. Nous refusons pareil avenir. Nous refusons le tripartisme que l’on veut nous imposer pour 2017 : avec 11% des voix pour les candidats de la gauche d’opposition au 1er tour celui-ci est une fiction ; avec plus de la moitié du peuple qui s’abstient, c’est un déni démocratique à l’image de la 5e République.
Le FDG, et plus encore les rassemblements citoyens autour d’alliances larges avec notamment EELV, avaient marqué des points au 1er tour. Ce soir nous observons que les candidats de cette gauche d’opposition ont tenu bon au 2ème tour notamment face au FN. Le Front de Gauche conserve également le département du Val de Marne.
Ce n’est évidemment pas une victoire, mais des points acquis permettant de construire une alternative. Encore faut-il tirer les leçons de ces départementales. C’est pourquoi dès les élections régionales nous devons non seulement offrir une alternative indépendante des partis qui soutiennent le gouvernement mais garantir une lisibilité nationale à nos listes sous le même intitulé. C’est un rassemblement citoyen qu’il faut maintenant construire avec des assemblées citoyennes véritablement ouvertes à toutes et tous. Dans cet objectif, nous allons proposer des rencontres à tous nos partenaires potentiels dans les jours à venir : FDG, EELV, Nouvelle Donne, Npa etc…
Dans l’immédiat nous appelons plus que jamais à la résistance contre la politique d’austérité. Elle commence le 9 avril par la grande journée de grève interprofessionnelle. Nous appelons toutes et tous à manifester derrière nos syndicats.

Eric Coquerel Secrétaire national du Parti de Gauche

vendredi 27 mars 2015

« Les services publics ne doivent pas disparaître avec la CCVOI »


Ci-dessous le communiqué de presse rédigé par Gentiane Thomas et Jean-Michel Ruiz
La CCVOI disparue, que vont devenir les services publics ?
Nous proposons la création d’un syndicat intercommunal à vocation multiple pour sauver les services publics de la CCVOI.
La disparition de la CCVOI (Communauté de communes de la vallée de l'Oise et des impressionnistes) du fait de la loi sur le Grand Paris met en danger imminent des pans entiers de l'activité de cette collectivité. L'enseignement de la musique, la petite enfance, l'aide aux personnes âgées ou le tourisme (et plus généralement toutes les compétences non obligatoires qui étaient assurées par la CCVOI) sont directement menacés. Déjà l'école de musique risque de disparaître ; l'incertitude plane sur l'avenir des crèches et halte-garderies, le réseau d’aide au maintien à domicile ou celui des bibliothèques... En tout, ce sont 74 emplois qui sont menacés.
Il s'agit maintenant de trouver une solution.
Nous interpellons les maires des villes d'Auvers, Butry, Frépillon, Mériel, Méry et Valmondois afin de mettre en route la création au plus tôt d'un syndicat intercommunal à vocation multiple qui reprenne de façon globale l'ensemble des compétences. C’est la seule solution pour garantir le maintien de ces services publics. C'est la seule solution également pour poursuivre la coopération entre les six villes de la CCVOI et pour préserver l'emploi et les projets qui étaient engagés.
Nous refusons les solutions de reprise partielle des services par certaines des six villes qui composent la CCVOI, voire d'associations ou de syndicats aux compétences limitées, qui reviendraient à priver une partie de la population de ces services ou de les privatiser.
Pour cela, nous nous associons à la mobilisation des parents d'élèves de l'école de musique qui veulent assurer l'avenir de l'école de musique et les contrats de travail des 28 professeurs. Nous appelons dès maintenant l'ensemble des usagers à se saisir de ce débat.

mercredi 25 mars 2015

Tripartisme fictif


Depuis dimanche soir, montage à l’appui des photos de Valls, Sarkozy, Le Pen côte à côte, on nous vend le tripartisme. La vie politique française se résumerait donc à deux libéraux (un de « gauche », un de droite) et une « facho ». 
Incontestablement la droite a gagné cette élection en étant unie. Incontestablement le FN a consolidé son implantation. Mais l’image d’une gauche rassemblée derrière Manuel Valls est évidemment une arnaque. Il n’y a pas un bloc « de gauche » derrière le PS.
L’arnaque aux étiquettes
Cette manipulation n’a rien de spontanée. Elle a même été préparée de longue date. Face à un nouveau mode de scrutin, le Ministère de l’intérieur avait la latitude de classer de différentes manières un binôme lorsqu’il était composé de candidats de deux partis différents. En choisissant arbitrairement de les étiqueter « Divers Gauche », quels qu’ils soient, voire même « Union de la Gauche » dans certains cas, il a pris une décision politique. D’autant que le FdG et EELV s’étaient adressés officiellement à lui pour demander qu’il en soit autrement pour nos binômes communs. Refus. 
L’objectif poursuivi ? Il s’agissait de réduire dimanche soir l’échec du PS et d’effacer du tableau toute trace d’alternative à gauche. Si on en croit le Ministère, le FdG atteindrait ainsi 6,09 % et EELV 2% contre un PS « et ses alliés » (dixit) à 21,85 % (nul n’a noté par ailleurs que les binômes exclusivement socialistes n’atteignent que 13,70 % des suffrages exprimés, la catégorie Union de la Gauche étant additionné sans discussion au résultat du PS). Les DVG, souvent enrôlés derechef sous le drapeau de la majorité gouvernementale, sont eux estimés à 6,81 %. 
Les vrais résultats du Front de Gauche 
La réalité est toute autre puisqu’au moins 30 % des candidats FdG, ceux partis en commun avec EELV, sont camouflés dans « DVG ». En réalité, 9,4% des électeurs ont voté pour une liste soutenue par le FdG (11,9% si on les rapporte aux seuls cantons dans lesquels ils étaient présents, comme le montre l’étude électorale de Roger Martelli à lire ici ). Soit le meilleur score du FdG en dehors de la Présidentielle, meilleur que les 8,9 % obtenus aux cantonales de 2011 dans la moitié des cantons français, et beaucoup mieux que les 6,33 % des Européennes. Ajoutons, pour être précis, qu’une partie de nos candidats ont même été classés en « Union de La Gauche » dont le résultat, on l’a vu, est rentré directement dans l’escarcelle socialiste ! La conséquence de tout cela ? Non seulement cela cache notre rebond mais cela augmente d’autant le score du PS et de ses alliés. 
En réalité, le PS a connu une nouvelle sanction alors que le FdG, lui, progresse sensiblement. 
Première raison : à l’inverse des Municipales, il s’est engagé sur une stratégie nationale d’autonomie claire vis à vis du PS. Il a du coup évité, en prime, les divisions qui ont pollué les élections européennes. L’électorat ne vient pas au secours d’un canard boiteux. Cette fois, il a jugé du coup utile de se déplacer davantage d’autant que les choix étaient clairs (la dispersion de listes étant très limitée, les électeurs ont souvent eu le choix à gauche entre deux listes : celle de la majorité gouvernementale face à celle de l’opposition de gauche). Plusieurs candidatures ont profité de cette « prime à la clarté » comme celle de Claude Chaidron et Dolorès Esteban, pourtant seulement soutenue par le PG et Ensemble, qui se retrouve face au FN au 2ème tour à Amiens 1 après avoir éliminé celle défendue par le PS. 
Cela ne règle pas toutes les questions, c’est notamment insuffisant pour parler d’alternative, mais dans un contexte général de ressac et de victoire de la droite, il s’agit d’un point d’appui sur lequel on peut espérer rebâtir. Après l’échec des Européennes c’est une satisfaction dont nul ne se plaindra.
Le rassemblement avec EELV cela marche
D’autant, et c’est le deuxième élément de satisfaction, que le rassemblement avec EELV, et parfois Nouvelle Donne, dans 448 circonscriptions a marqué des points. Il enregistre une moyenne de 13,6 % . Un résultat d’autant plus intéressant qu’obtenu sans aucune visibilité ni identifiant national. Cela a évidemment affaibli son impact dans une élection où les critères nationaux ont pris le pas sur tout autre. Pour preuve, ce résultat augmente dès lors qu’il y a eu une cohérence de liste sur tout un département - 17,67 % en Ariège, 16,72 % en Lozère, 16 % en Haute-Vienne par exemple – et plus encore sur une ville : 19,25 % à Lille, 19,6 % à Poitiers, 15,83 % à Toulouse, 29 % à Grenoble. Cela confirme l’efficacité encore plus grande de cette association politique dans les centres urbains. 
La prime aux démarches citoyennes et aux dynamiques militantes 
Les rassemblements élargis prouvent donc leur utilité électorale. Mais ils entrainent d’autant plus d’adhésion qu’ils correspondent à de nouvelles pratiques militantes et à une volonté de déclencher et entretenir une véritable implication citoyenne dépassant les seuls cadres partisans. Quelles qu’en soient, à ce stade, les modalités opérantes. Cela fonctionne par exemple quand le FdG s’est engagé dans un tel processus depuis longtemps. A l’exemple de la Creuse (point de départ de « Limousin Terre de Gauche ») avec une moyenne de 14,94 % dont une pointe à 28,8 %, ou des Alpes-de-Haute-Provence, où dans quatre circonscriptions les résultats culminent à 22, 28, 25 et 26 % ! On l’a vu plus haut, cela a de nouveau fonctionné parfaitement à Grenoble, où l’articulation entre unité des partis et démarche citoyenne, exemplaire aux Municipales, permet d’être au 2ème tour dans 3 des 4 cantons de la ville. Dans la Drôme, le même type de démarche a permis, par une alliance du FdG dans son ensemble et d’EELV, de qualifier ses binômes au 2ème tour à Dieulefit et dans le pays Diois. C’est un processus comparable qui explique les succès de Poitiers ou Lille, où pourtant le rassemblement FdG / EELV n’était pas écrit à l’avance ou encore à Clichy-la-Garenne avec plus de 15% des voix. Même bonus évident là où des démarches de type « majorité citoyenne » se sont appuyées sur des assemblées citoyennes souveraines : à Toulouse, Alternative Citoyenne obtient 15,87 de moyenne (malgré des listes concurrentes du PCF), dans le Jura les résultats s’étalent entre 10 et plus de 20 % dans plusieurs circonscriptions pourtant difficiles pour la gauche ou encore l’Aveyron avec 15,22 % sur 19 cantons dont celui de Rodez et qui voit notre CG sortant, M. Jean-Louis Roussel, au 2ème tour avec 23,86 %.
Il se sera donc passé quelque chose finalement à ces élections du côté de l’autre gauche. On espérait quelques bonnes surprises, les listes que nous soutenions ont fait mieux, démontrant une disponibilité de l’électorat dès lors qu’elles se révèlent crédibles et utiles. Le résultat est meilleur en cas de rassemblement plus large et encore plus satisfaisant lorsque ces candidatures s’appuient sur une dynamique citoyenne et militante. C’est cette démarche, complémentaire, qu’il faudra entretenir à l’avenir, ce qui évidemment doit interpeller non seulement les partis du FdG mais aussi nos potentiels partenaires dont au premier plan EELV mais aussi Nouvelle Donne ou le NPA. Il faudra faire preuve d’audace si, pour déjouer un contexte global pour le moment mauvais, on veut ramener une partie des abstentionnistes dans l’action politique. Car, pour finir, si malgré tous les pronostics, la participation a été meilleure que prévue (en hausse de 5 points par rapport aux Européennes et Cantonales 2011), elle reste le phénomène politique premier notamment dans les départements et quartiers populaires (un tiers de participation dans le 93). Or rien ne sera possible sans le retour, là aussi, du peuple aux affaires.   
Le deuxième tour
Les élections ne sont bien sûr pas terminées. Leur physionomie prendra tout son sens dimanche prochain. D’ici là, il nous faut se mobiliser autour de nos candidats pour faire élire le maximum de conseillers départementaux de résistance. Ils seront utiles. Comme sera évidemment précieux de conserver les départements gérés par le FdG tel le 94, dont les habitants auront plus que jamais besoin d’un bouclier social contre la politique d’austérité du gouvernement. 
Pour le reste, le PG a décidé de ne pas donner de consignes de vote. La droite est menaçante, mais la seule responsabilité est du côté de l’Elysée et de Matignon. Plus que jamais, pour l’avenir, la situation réclame une grande lisibilité. Dans ce cas, le traditionnel désistement républicain n’a guère de sens quand des candidats « de gauche » soutiennent un gouvernement qui fait une politique de droite. Ce sera donc aux candidats du PS de convaincre nos électeurs de l’utilité de voter pour eux contre la droite. Il n’est pas sûr que laisser à Manuel Valls le soin de mener la campagne leur facilitera le travail. Toutefois, en adversaire le plus résolu du FN et des valeurs d’extrême-droite, nous appelons à faire barrage contre ce parti. Un appel qui ne concerne pas les duels avec l’UMP qui banalise le FN à force de tirer un trait d’égalité entre lui et le FdG et de recycler une partie de ses valeurs. 
Au-delà de cette prise de position nationale, nous laissons aussi le soin aux véritables collectifs (assemblées citoyennes ou autres) qui se sont constitués autour des candidatures d’affiner leur position pour le 2ème tour. Vouloir l’implication citoyenne c’est aussi laisser aux citoyens et/ou militants qui se sont impliqués dans la campagne, leur souveraineté collective sur ce type décision. 
Eric Coquerel
SN à la coordination politique du Parti de gauche

Communiqué d'Ensemble : Battre la droite et l’extrême droite, construire une alternative à la politique du gouvernement



Les résultats du premier tour des élections départementales sont très préoccupants. Ils marquent un succès pour la droite et une progression de l’enracinement du Front National. L’abstention reste très élevée. C’est une situation dangereuse pour le pays.
Le gouvernement a été sanctionné aujourd’hui parce qu’il mène une politique de droite qui plonge le pays dans l’austérité et le chômage. Les coupes massives dans les dépenses publiques mises en oeuvre par le gouvernement touchent de plein fouet les collectivités territoriales, en particulier les départements qui gèrent, entre autres, l’aide sociale, une partie des transports, donc des enjeux sociaux et écologiques essentiels.  
La droite qui radicalise son discours et ses actes veut utiliser les élections départementales pour imposer demain encore plus de dégradations à nos conditions de vie et à l’environnement, encore plus d’austérité et de précarité. Il faut tout faire pour éviter de nouvelles régressions sociales et écologiques dans les départements.
Le Front national constitue un danger mortel pour la société française. Son programme vise à détruire les conquêtes sociales et démocratiques réalisées par le peuple de ce pays. Il vise à diviser, à opposer les uns aux autres, à jouer sur les peurs, le racisme et la xénophobie. Son histoire et ses soutiens le montrent : ce n’est pas un parti démocratique mais un parti qui vante les régimes autoritaires, les dictatures. Alors sans hésitation, le 29 mars, il faut battre les candidats du FN en votant au second tour pour les candidats qui s’opposent à sa politique : pas une voix, pas un canton, pas un département pour le FN !
C’est bien la nécessité d’une alternative qui s’exprime ce soir pour barrer la route à l’extrême droite et à une droite de plus en plus extrême. Les forces qui soutiennent le gouvernement paient lourdement la politique anti-sociale, les reculs écologiques et démocratiques d’un Président de la République et d’un Premier ministre acquis au néolibéralisme et à l’austérité perpétuelle. Des forces sont disponibles pour se mobiliser et construire une alternative à cette gauche de renoncement comme cela a été fait avec des candidatures communes entre le Front de gauche, EELV, le NPA, des socialistes dissidents, des forces citoyennes. Cela doit être le  début d’un rassemblement qu’il faut amplifier. De prochaines étapes sont devant nous : à l’appel des organisations syndicales dans la rue le 9 avril, avec les Chantiers d’Espoir dès le 11 avril pour construire la nouvelle dynamique populaire dont nous avons besoin.
Le dimanche 22 mars 2015.

mardi 24 mars 2015

Déclaration après le premier tour de scrutin des élections départementales

Déclaration de Gentiane Thomas et Jean-Michel Ruiz
et de leurs remplaçants Christel Poirier et Dario Forti
Tout d’abord nous tenons à remercier les 991 électeurs qui ont voté pour notre liste. Cela représente une véritable force sur notre canton.
Nous regrettons la faible participation des citoyens à cette élection (45.11% sur notre
canton). Nous comprenons la colère, l'indignation, le dégoût qu'expriment de nombreux habitants de notre canton en se réfugiant dans l’abstention. Ce sont souvent ces mêmes causes qui les poussent vers le vote pour le FN lequel réalise une poussée importante. Pourtant, dès dimanche prochain, leurs candidats qui disparaitront de notre canton, ne seront pas aux côtés de ceux qu’ils prétendent représenter, laisseront les gens s’enfoncer dans leurs difficultés.
Pour nous c’est clair, cette hausse du FN est due en grande partie aux politiques d’austérité menées par les gouvernements successifs et relayées avec application par le Président de droite du Conseil général, Arnaud Bazin. Cela n’a pas empêché les candidats du PS de prôner, avec un certain succès, le « vote utile » qui se révèle pourtant totalement inutile face à la montée de ce parti non républicain. Les pyromanes crient au feu en alimentant le brasier : Manuel Valls annonçait ce matin qu’il continuerait sur la même voie ! De son côté, en reprenant des idées portées par ce parti xénophobe, la droite (UMP et UDI) conforte l’idée que le FN est un parti « comme les autres ».
Nous en appelons à la réflexion de chaque électeur. Par le bulletin de vote, nous avons le pouvoir de stopper la montée en puissance du FN et de déjouer le scénario du pire qui se dessine pour notre pays. Ce n'est plus une affaire de canton, ou de candidat plus ou moins pire qu'un autre. C'est une affaire nationale. Leur élection constituerait un obstacle majeur supplémentaire à toute alternative progressiste dans notre pays.
Pour notre part, nous allons poursuivre et élargir le travail entrepris sur notre canton, au quotidien, en restant des militants de proximité, avec pour objectif de construire une véritable force politique et citoyenne qui rejette l’austérité et qui mette l’humain au centre des préoccupations.
Pour réussir à atteindre cet objectif, nous avons besoin de vous…

lundi 23 mars 2015

Les citoyens Val d'Oisiens ne s'y retrouvent pas


Bonjour à toutes et tous,

Les citoyens Val d'Oisiens ne s'y retrouvent pas !
Le premier tour des élections départementales est marqué par des taux d'abstention records : 70 % à Sarcelles, 69 % à Garges, 64 % sur Cergy, Argenteuil et Bezons, 63 % à Goussainville...
Notre démocratie est en danger quand le peuple refuse de participer à la vie démocratique tellement il est écœuré par les  politiques qui sont menées.
Le Front de Gauche obtient des résultats honorables sur l'ensemble des cantons mais sans enclencher une véritable dynamique citoyenne.
Le Parti de Gauche compte mettre toute son énergie à assainir les pratiques politiques et à redonner au peuple l'envie de s'impliquer.
Le second tour qui aura lieu  dimanche prochain ne réglera en rien la situation économique dont souffre une grande partie de la population. 
Nous ne donnons pas de consigne de vote, nous estimons que les électeurs sont aptes à faire leur choix en conscience.
Nous appelons à participer au rassemblement qui aura lieu à Pontoise contre la venue de Jean-Marie Le Pen mardi 24 mars à 19 H 30, place de l'hôtel de ville.   
Saint-Ouen l'Aumône, le 23 mars 2015

jeudi 19 mars 2015

Sauvons notre école de musique !

Première conséquence de la disparition annoncée de la CCVOI : l'école de musique est aujourd'hui menacée. Des parents d'élèves se mobilisent, parmi eux Gentiane Thomas, qui s'est exprimée contre cette disparition programmée. Les élus et militants du Front de gauche proposent la création d'un syndicat intercommunal à vocation multiple, afin de reprendre les compétences optionnelles de la CCVOI et d'empêcher la disparition de pans entiers de nos services publics.


par Gentiane Thomas
La disparition du conservatoire de musique est bien la conséquence de l'éclatement de notre communauté de commune suite à la réforme territoriale imposée par la politique austéritaire du gouvernement en place et cela ne va pas s'améliorer avec la coupe budgétaire de 11Mds€ annoncée au niveau national pour le fonctionnement des collectivités, des collectivités déjà étouffées par des aides gouvernementales qui n'arrivent pas et plus largement que les professeurs de musique, ce sont les 74 salariés de la CCVOI qui seront impactés par ces choix politiques.

Les contractuels, dont font partis les professeurs de musique, seront licenciés et les fonctionnaires "pointeront" au CIG (le pôle emploi des fonctionnaires) des élus du Front de Gauche ont alerté depuis plusieurs mois les maires sur les conséquences de la disparition de la CCVOI notamment à Mériel pour ma part, j'ai également interpellé des conseillers de la municipalité de Butry-sur-Oise sur cette question.
Pas de réponses claires...
La proposition d'un syndicat intercommunal est pertinente et répondrait à nos attentes sauf qu'avec le redécoupage territorial, que vont choisir les maires de Mériel et Méry sur Oise, le syndicat existant de l'Isle Adam ou celui à construire reprenant les anciennes communes de la CCVOI ?
Nous pourrions également réfléchir à un syndicat intercommunal à vocation multiple qui reprenne l'ensemble des compétences optionnelles de la CCVOI (culture, sport, tourisme, petite enfance, personnes âgées,...)
Selon moi, cela ne devrait pas rester la préoccupation des seuls parents d'enfants apprentis musiciens mais des citoyens des communes concernées. L'idée d'une pétition pour les sensibiliser pourrait peser dans les échanges constructifs que nous aurions avec les maire.

mercredi 18 mars 2015

Intervention RGB des candidats FDG sur le canton de Pontoise

Intervention sur RGB 
Emission du mardi 17 mars 2015 à 18h45
Présentée par Yonah Pecnard
Départementales 2015 : sur le canton de Pontoise, les candidats Front de Gauche, Laurence Compagnon -Ravet et Abdel Benessalah

Débat des candidats du canton de Saint-Ouen l'Aumône

Jean-Michel Ruiz était l'invité d'IDFM Radio Enghien, ce 17 mars, opposé aux candidats du Front national et du PS à ces élections départementales. Son intervention à 35'20.

https://www.youtube.com/watch?v=8OfUsscD-L8#t=953

ou

http://fdg-meriel.blogspot.fr

Canton de Saint-Ouen l'Aumône Dernier tract de campagne



lundi 16 mars 2015

Les candidats du canton de Villiers-le-Bel


Titulaires : Françoise Hennebelle   Maurice Maquin

Suppléants : Cécile Coquel  Jean-Michel Paker

Site internet : http://fdg-vlb.blogspot.fr


Les candidats du canton de Vauréal : FDG/EELV

Titulaires : Sylvette Amestoy   Patrick Diaz

Suppléants : Aurore Balduzzi   Jean-Pierre Rioni







Les candidats du canton de Taverny

Titulaires : Laurence Bernard   Anthony Volpe

Suppléants : Gérard Lebon  Emilie Rognin

Facebook : PCF Départementales 2015, Canton de Taverny


PCF Départementales 2015, Canton de Taverny.

Les candidats du canton de Taverny

Titulaires : Sylvie Boulanger-Couffin  Bruno Devoize

Suppléants : Françoise Jolly  Fateh Menaa

Facebook : Défions l'austérité









Les candidats du canton de Saint-Ouen l'Aumône

Titulaires : Jean-Michel Ruiz  Gentiane Thomas

Suppléants : Dario Forti  Christèle Poirier

Sites internet :

http://fdg-meriel.blogspot.fr

http://frontdegauchevalleedusausseron.blogspot.fr




Les candidats du canton de Sarcelles

Titulaires : Manuel Alvarez   Chedlia Breigeat

Suppléants : Farid Berhal   Marie - Claude Vaudescal


Les candidats du canton de Pontoise

Titulaires : Abdel Benessalah   Laurence Compagnon-Ravet

Suppléants : Martine Avice   Patrice Legal

Facebook : Pontoise canton solidaire



Les candidats du canton de l'Isle Adam

Titulaires : Marie Christine Marques    Gilles Monsillon

Suppléants : Dominique Descharles    Sophie Penincq

Site internet : http://changeonsdavenir-2015.fr


Les candidats du canton d'Herblay

Titulaires : Séverine Kaoua  Pascal Videcoq

Suppléants : Edith Berthelot  Olivier Canu

Site internet : http://www.valdoisesolidaire.fr


Les candidats du canton de Goussainville

Titulaires : Thierry Chiabodo   Michèle Le Lez

Suppléants : Isabelle Pigeon  Gérald Verget




Les candidats du canton de Garges-lès-Gonesse

Titulaires : Myriam Dien    Ali Belkadi   

Suppléants : Frédéric Michaut   Marie-Renée Piriou

Site internet : http://pcf-garges-les-gonesse.overblog.com