mardi 24 février 2015

Carte blanche à Jean-Michel Ruiz sur IDFM

Jean-Michel RUIZ était l'invité d'IDFM-Radio Enghien le 17 février. Une heure d'émission (et quelques chansons de son choix !...) lors de laquelle Jean-Michel est revenu sur la situation politique et les élections départementales. Il y rend également hommage à Bernard Calabuig.

Voir la vidéo sur  :

http://fdg-meriel.blogspot.fr/2015/02/carte-blanche-jean-michel-ruiz-sur-idfm.html?spref=fb


samedi 21 février 2015

Déclaration de Jean-Michel Ruiz, Secrétaire départemental du PCF95, suite à la venue de Marisol Touraine dans le Val d’Oise

Déclaration de Jean-Michel Ruiz, Secrétaire départemental du PCF95, suite à la venue de Marisol Touraine dans le Val d’Oise

Comme de nombreux représentants des personnels de santé l’ont fait remarquer, Marisol
Touraine n’annonce rien de neuf dans ce domaine avant 2017 alors que c'est aujourd'hui
que la population a besoin de réponses. Le renoncement aux soins pour raison financière
affecte actuellement près de 30 % de la population et près de la moitié des étudiants. C'est
inacceptable. Il y a urgence à engager des vraies mesures de gauche. Plutôt que des effets
d'annonces, il y a des mesures urgentes à prendre : suppression des franchises et forfaits
notamment imposés par la loi "Bachelot", réelle suppression des dépassements d'honoraires
avec une revalorisation de la rémunération des médecins, attribution des moyens pour
soutenir les centres de santé qui appliquent le tiers payant sans aide de la sécurité sociale ni 
de l’État, Pôle public du médicament qui permette de gagner une maîtrise publique du
médicament, de la recherche à la distribution, véritables remboursements pour la lunetterie,
les soins dentaires, l'audition. Il faut en finir avec l’hypocrisie du montant scandaleusement
bas de ces soins.
Ce thème ne doit pas être absent de la campagne des élections départementales. En
effet, l’insuffisance de prévention, d’éducation à la santé, l’absence de stratégie nationale
cohérente et persévérante à l’échelle des territoires, les conséquences de la précarité et de
la souffrance psychique entraînée, les besoins de centres de santé et la bataille contre
fermeture de services hospitaliers comme de maternité sont autant de facteurs d’inégalités et
d’enjeux de santé publique.
Sa dimension et sa proximité vis à vis de des citoyens, confèrent au canton, ainsi qu’aux
collectivités locales qui lui correspondent, un rôle irremplaçable en particulier dans le
domaine de l’évaluation des besoins de santé, d’offre de soins tant ambulatoires comme en
hospitalier.
C’est pourquoi les candidats du Front de gauche s’engagent à mettre en place, un
Conseil cantonal de santé, qui sera l’outil pertinent de démocratie sanitaire locale. Ce
conseil cantonal pourrait avoir une composition pérenne de trois collèges et avoir trois
missions. Les trois collèges sont : celui des professionnels de santé quel que soit leur lieu
d'exercice sur le canton, celui des ayant-droit à la santé (les usagers, les familles, les
associations, les syndicats), les élus sous l'autorité des conseillers départementaux du
canton. Les trois actions sont : le recensement des expressions des besoins de santé. les
réponses apportées sur le canton à ces besoins exprimés, le contrôle démocratique de la

réponse à ces besoins.

mercredi 18 février 2015

Ensemble contre l'austérité, départementales 2015, canton de Saint-Ouen l'Aumône


Droite et parti socialiste veulent démanteler les départements pour obéir aux injonctions de Bruxelles.
Derrière la réforme territoriale se cache un plan sans précédent d’austérité et de casse des services publics. Le conseil général est pourtant un outil précieux pour faire vivre la solidarité à l’échelon local.
Les 22 et 29 mars, votez pour les candidats de proximité qui veulent donner de la force à notre département.

mardi 17 février 2015

Présentation officielle des candidats anti-austérité sur le canton de Saint-Ouen l'Aumône

C'est avec force et conviction que je porterai les couleurs du Front de gauche sur le canton de Saint Ouen l'Aumône avec ma camarade Gentiane Thomas de Butry sur Oise. Gentiane est technicienne de laboratoire dans un centre de recherche et occupe des responsabilités syndicales. Elle a été élue de sa ville de 2008 à 2014. Nos suppléants sont Dario Forti, Président durant plus de 30 ans du plus important club sportif de Saint Ouen l'Aumône, et Christèle Poirier de Méry sur Oise qui vient de "passer la main" à la présidence de la principale association de parents d'élèves de la ville. En nous appuyant sur la force citoyenne, nous serons les candidats anti-austérité sur le canton.

Jean-Michel Ruiz



dimanche 15 février 2015

Tribune municipale n°1 du Front de gauche, février 2015

"La baisse des dotations d’État aux collectivités a des conséquences désastreuses. Dans notre commune, la majorité municipale a choisi de traduire cela par des coupes sèches dans les budgets d'investissement et par une baisse des subventions aux associations. Nous dénonçons ces choix politiques qui impacteront fortement la vie de tous les Auversois.
Nous dénonçons également l’arrêt des programmes de construction d’habitations à loyers modérés et l’installation de la vidéosurveillance, notamment autour de l’espace jeunesse, pour un coût de 12000 €/an. Ce projet porte atteintes aux libertés et aux droits de l’homme et ne remplacera pas l’absence de politiques ambitieuses pour la jeunesse.
Enfin, nous demandons un retour au prêt à titre gracieux des salles municipales pour les associations et les partis politiques.
Plus d’informations sur notre blog : frontdegauchevalleedusausseron.blogspot.fr
Nolwenn Clark, conseillère municipale Front de Gauche"

Manifestation de soutien envers le peuple grec dimanche 15 février












La semaine a débuté avec le résultat de l’élection législative partielle du Doubs. Elle aura renforcé nos inquiétudes.Le nouvel enseignement de cette élection c’est désormais la capacité du FN à siphonner une part suffisante des voix de droite pour prétendre l’emporter au second tour sans même avoir à compter sur le renfort espéré, mais heureusement encore nullement vérifié, des abstentionnistes. Cela s’est passé à un cheveu. Le retour raté de Nicolas Sarkozy, la crise rampante de l’UMP sur fond de division, l’influence idéologique évidente du FN sur beaucoup de responsables de l’UMP, notamment sur le volet de l’immigration, l’expliquent. Un scénario voyant la « droite » représentée au second tour par un parti xénophobe éloigné des valeurs républicaines ne peut désormais plus être exclu. Les médias n’auront pas été avares non plus dans ce qu’il est convenu d’appeler la « dédiabolisation » du parti de Marine Le Pen. Les exemples sont quotidiens ou presque : les dirigeants du FN auront ainsi pu, contre toute évidence politique, associer leur parti à la victoire de Syriza et la montée de Podemos sans quasiment aucune contradiction sérieuse des journalistes. Lundi, Louis Alliot aura pu comparer les obsèques de Charb à des obsèques nazis sous prétexte que l’on y a chanté l’Internationale, ce qui constituait tout à la fois une insulte à la mémoire du rédacteur en chef de Charlie et des millions de combattants du nazisme, sans là aussi que cela fasse beaucoup de bruit.
Le second enseignement n’a, lui, rien de nouveau. Le niveau d’abstention confirme la crise démocratique que subit notre pays. Les raisons qui incitent les électeurs à l’abstention sont certainement diverses. Elles reviennent cependant toutes à un constat : le peuple ne vote plus parce qu’il estime que le suffrage universel ne lui permet en rien d’exercer sa souveraineté. Cette grève civique est le résultat d’un système en panne : celui de la 5ème République qui asphyxie la démocratie et d’une Union Européenne qui contourne les choix des peuples avec la pleine complicité des gouvernements qui l’y autorisent. Dans les deux cas, seule la désobéissance peut répondre à cette situation : désobéissance aux institutions de la 5ème République à travers l’affirmation d’une 6 ème République qui, plus que jamais, devra être notre candidate en 2017 ; désobéissance aux Traités et au diktat austéritaire de la Troïka dès lors que le peuple en donne le mandat.
Preuve par l’inverse : en appliquant cette stratégie de désobéissance, le gouvernement Tsipras confirme que les peuples retournent en masse aux urnes dès lors qu’ils en perçoivent l’utilité. C’est à dire que leur mandat sera respecté. Lundi soir, en confirmant lors de son discours devant le parlement grec que les promesses de Syriza seraient appliquées, Alexis Tsipras a justifié la confiance du peuple grec dans le suffrage universel :« nous ne renégocierons pas la souveraineté populaire, nous ne renégocierons pas notre mandat populaire » a-t-il affirmé. Disposant pourtant d’infiniment moins de marge de manœuvre que la France en aurait en pareille circonstance, le gouvernement Tsipras tient bon. Il entame un bras de fer avec un axe Bruxelles-Berlin qui n’a pas tardé à engager les hostilités. Cela a débuté par la coupure des liquidités annoncée par la BCE pour le 28 février si le mémorandum n’était pas respecté. L’Eurogroup a, depuis, ajouté l’exigence d’un plan de redressement qui contraindrait le gouvernement grec à revenir sur ses engagements. L’heure n’est donc pas au compromis de la part de la Troïka. Mais qui en doutait ? La question n’est pas économique mais bien politique (lire ici l’excellent article de la Tribune sur le poids insignifiant qu’aurait le non remboursement de la dette grecque sur les budgets de chaque pays membre à commencer par la France).
Il faut faire plier la Grèce pour que d’autres peuples ne s’engagent pas sur cette voie. C’est bien une confrontation de classes, entre l’oligarchie et le peuple, qui est engagée en Grèce et dans l’UE. Il n’y aura donc pas de cadeaux. Face à la guerre déclenchée par les tenants de l’Europe libérale, seule une pression populaire sans précédent sera à même d’inverser le rapport de force en faveur du peuple grec et de son gouvernement. Il reste 17 jours avant le 28 février : c’est le moment d’une mobilisation générale qui commence ce week-end par les manifestations dans toute la France dont celle à Paris qui partira de la place de la République à 15 heures. Il nous revient plus particulièrement d’exercer une pression maximum sur François Hollande, qui est le maillon faible tout simplement parce qu’en 2012 le peuple français lui a donné mandat, en fonction de ses promesses, de ne pas signer le TSCG qui aggrave les politiques d’austérité et laisse toujours plus les clefs de l’UE à la droite allemande et aux institutions non-démocratiques de Bruxelles. Même sans illusion, nous devons cela à la Grèce. Legouvernement Tsipras s’est en effet engagé sur la voie d’une rupture avec les règles actuelles de l’UE au nom de la souveraineté de son peuple mais aussi d’une certaine idée de la coopération entre les peuples d’Europe. A nous de les soutenir, à nous également de s’engouffrer dans la brèche pour refuser le chantage à la dette. En restant également persuadé qu’il n’y aura aucune reconstruction d’une autre Europe sans une rupture claire avec celle que nous subissons aujourd’hui.
Eric Coquerel
SN à la coordination politique du Parti de Gauche

dimanche 8 février 2015

Le Parisien, Manifestation républicaine et citoyenne suite ...

L'opposition veut des salles de réunion gratuites à Auvers

Bénédicte Agoudetsé | 08 Févr. 2015, 07h00 | MAJ : 08 Févr. 2015, 04h23
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Auvers-sur-Oise, hier matin. Toutes les couleurs de l’opposition municipale réclament « le respect de la démocratie locale ».
Auvers-sur-Oise, hier matin. Toutes les couleurs de l’opposition municipale réclament « le respect de la démocratie locale ».  (LP/B.A.)

« C'est une première, mais il y en aura d'autres », promettent les organisateurs. Elus et sympathisants de toutes les tendances de l'opposition municipale mais aussi des militants associatifs, représentants CGT, habitants.

.. Ils étaient 70 manifestants sur la place de l'hôtel de ville d'Auvers-sur-Oise hier matin, réunis autour d'un café pour réclamer « liberté d'expression et respect de la démocratie locale » à la maire (DVD) Isabelle Mézières, laquelle dénonce « une manœuvre politique à l'approche des élections départementales ».

Ces opposants lui réclament notamment « la gratuité des salles municipales pour les associations et mouvements politiques », actuellement facturées 510 € dès la deuxième utilisation. Ils demandent aussi « la tenue de réunions sur les projets de la ville dans les quartiers ». Une rencontre entre une délégation et la maire a achoppé.

samedi 7 février 2015

La Parisien, Manifestation républicaine et citoyenne, Auvers le 7 février à 10H30

Les opposants au maire organisent un rassemblement

Bénédicte Agoudetsé | 07 Févr. 2015, 07h00 | MAJ : 07 Févr. 2015, 06h43


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Auvers-sur-Oise. La gauche reproche à Isabelle Mézières des atteintes à la démocratie locale. La maire (DVD) s’inscrit en faux contre ces critiques.
Auvers-sur-Oise. La gauche reproche à Isabelle Mézières des atteintes à la démocratie locale. La maire (DVD) s’inscrit en faux contre ces critiques. (LP/S.N.)

C'est une  « manifestation pour les droits et la démocratie ». Et ils espèrent être « plusieurs centaines de participants ce matin à 10 h 30 pour un café citoyen alternatif » devant l'hôtel de ville d'Auvers-sur-Oise. Toute l'opposition politique à Isabelle Mézières, la maire (DVD) de la ville de 7 000 habitants, a organisé ce rassemblement main dans la main.



A l'initiative du rendez-vous, l'association Vivre Auvers Ensemble, qui soutient l'ex-maire (PS), Jean-Pierre Béquet, qui siège désormais dans l'opposition. Rejointe par le Front de gauche, derrière sa conseillère municipale Nolwenn Clark. Et l'association Alternative citoyenne présidée par Claire Houbert, ex-conseillère d'opposition sans étiquette, battue aux dernières municipales, revenue à la vie civile.

Une « manœuvre politique » selon Isabelle Mézières


« Ce que nous réclamons tous, expliquent Nolwenn Clark et Claire Houbert, c'est la gratuité des salles municipales et le foyer des Anciens pour les associations quelles qu'elles soient et les mouvements politiques. Nous n'avons le droit qu'à une seule utilisation par an. On nous facture 510 € à chaque fois ensuite. »

« Isabelle Mézières ne se rend pas compte qu'elle est la maire de tous les Auversois, estime Claire Houbert, même ceux qui n'ont pas voté pour elle en 2014 et qui travaillent eux aussi pour améliorer à leur manière la vie dans la commune. Si rien ne change, nous manifesterons régulièrement pour faire bouger les choses. » L'élue Front de gauche dénonce, elle, également « le non-respect et des brimades aux élus de l'opposition en leur refusant de s'exprimer dans le cadre des questions diverses, et en ne les invitant pas aux cérémonies officielles », ainsi que « la souffrance du personnel municipal. »

« C'est une manœuvre politique, à l'approche des prochaines élections départementales  (NDLR : le conseiller général sortant Jean-Pierre Béquet est candidat), rétorque de son côté Isabelle Mézières. Aucun élu d'opposition n'a utilisé depuis dix mois la salle à la mairie réservée le lundi matin à leurs réunions. A Auvers, je travaille au contraire beaucoup pour la démocratie locale. Malgré un climat délétère et les menaces de mort que j'ai reçues. L'opposition possède une tribune libre à parts égales avec la majorité dans le mensuel municipal, ainsi que l'accès gratuit une fois par semestre au foyer des Anciens pour des réunions de travail en commission. Et pour l'expression des habitants, j'ai lancé notamment des réunions publiques et des cafés citoyens sur la place le dimanche. »

vendredi 6 février 2015

VO NEWS Manifestation républicaine et citoyenne du samedi 7 février à 10H30, place de la mairie

Auvers-sur-Oise : l’opposition dans la rue pour demander plus de « démocratie »

PAR ALEXANDRE PORCU LE 05 FÉVRIER 2015AUVERS-SUR-OISE  COMMUNE

Les groupes d’opposition, habitants et associations d’Auvers-sur-Oise se réuniront sur la place de la mairie ce samedi 7 février à 10h30 pour protester contre certaines décisions de la nouvelle municipalité.


 

Un rassemblement citoyen regroupera samedi politiques, associations et habitants d’Auvers-sur-Oise devant la mairie
Depuis l’arrivée d’Isabelle Mézières, candidate (SE) soutenue par l’UMP, à la tête de la mairie d’Auvers-sur-Oise, l’opposition municipale évoque des atteintes à la démocratie locale. Pour protester, Nolwenn Clark (FdG) et le groupe de l’ancien maire PS, Jean-Pierre Béquet, membres de l’opposition, ont déjà annoncé leur présence à un rassemblement devant la mairie ce samedi. Ils devraient être entourés par plusieurs associations et des habitants de la commune. « Nous pensons laisser un cahier pour que chacun puisse s’exprimer », précise Nolwenn Clark, qui ne veut pas que l’évènement ne se résume qu’à une démarche politique. « Tout le monde peut venir », précise-t-elle, espérant que les habitants se joindront au mouvement.

Parmi les manifestants, les Auversois pourront également compter sur Claire Houbert, à la tête de l’association Alternative Citoyenne, principale opposante d’un certain Jean-Pierre Béquet pendant de nombreuses années. Deux figures politiques qui feront cette fois cause commune.

Pas de tribune d’opposition et des salles payantes

Parmi les revendications, l’une qui fait déjà l’unanimité : le prix de la réservation des salles communales pouvant accueillir des réunions. Il est en effet nécessaire pour les associations ou groupes politiques de s’acquitter de la somme de 510 euros dès la deuxième utilisation de locaux municipaux. « Même lorsque Jean-Pierre Béquet était maire, j’ai toujours pu disposer d’une salle gratuitement », précise Claire Houbert, qui rappelle qu’elle avait pu organiser de nombreuses réunions sous l’ancienne majorité. Cette dernière dénonce ainsi depuis plusieurs mois cette nouvelle règle [voir article]. Alors que la mesure doit permettre aux habitants d’utiliser les salles pour organiser des évènements privés, Nolwenn Clark n’est également pas convaincue : « Je pense que les salles ne sont pas toujours utilisées en semaine. Les gens se marient le weekend », estime-telle.

Parmi les atteintes à la démocratie dénoncés par l’élue d’opposition FdG,  le fait de ne pas avoir de tribune d’expression dans le nouveau magazine municipal depuis l’installation de la nouvelle équipe municipale. « J’ai déjà envoyé plusieurs courriers dans ce sens », précise-t-elle. Une insistance qui aura finalement payé puisque l’élue, seule représentante du Front de Gauche au conseil municipal, aura prochainement sa propre tribune, aux côtés de celle de Jean-Pierre Béquet, dont le groupe bénéficiait déjà d’un espace de 800 signes. Une faveur selon Isabelle Mézières pour qui « il n’est pas obligatoire de laisser un tribune à un élu seul  ».

Un climat délétère

Isabelle Mézières se défend également face aux accusations de ses détracteurs. A commencer par le fait de devoir payer pour bénéficier d’une salle. « Cela a toujours existé, tranche l’élue, qui affirme que ce système permet également de louer aux Auversois ». Et d’ajouter : « L’opposition bénéficie d’une salle tous les lundis matin. Ils ne viennent pas ! ». Une version nuancée par Jean-Pierre Béquet. « Il faut renouveler notre demande tous les 15 jours avant la réunion », précise l’ancien maire socialiste, qui rappelle que les élus de l’opposition ne sont pas rémunérés pour leur activité politique et travaillent en semaine. Et d’ajouter : « Il s’agit juste d’un bureau qui ne peut pas accueillir tout le monde, accessible le lundi, jour de fermeture de la mairie. Nous voulons pouvoir rencontrer les habitants ». L’actuel conseiller général précise que pour organiser des réunions, il doit solliciter les communes voisines, dont les municipalités « de droite comme de gauche », ont toujours accepté ses demandes de prêt de salle.

L’édile évoque enfin certains « propos diffamatoires lors des conseils municipaux », « mails de menaces » et même « une agression physique »« L’ambiance n’est plus supportable à Auvers, je ne sais pas comment réagir à ce rassemblement », affirme l’élue, qui a été informée de la manifestation ce lundi. Isabelle Mézières estime que ses adversaires « n’acceptent pas leur défaite »« Je reçois des attaques d’une violence inouïe. En conseil municipal, l’opposition nous a déjà traités de fachos et de bourgeois », argue-t-elle. La maire assure même avoir porté plainte, après une altercation avec un élu d’opposition lors d’obsèques en octobre dernier. C’est donc dans un climat politique tendu que se prépare le rassemblement de samedi. Celui-ci ne devrait pas contribuer à réchauffer les relations entres élus.

Un système de vidéosurveillance pour surveiller l’espace jeune ?

C’est l’une des inquiétudes de l’oppoition, la municipalité pourrait décider d’installer un système de vidéosurveillance « à proximité de l’espace jeune ». Isabelle Mézières, qui confirme l’existence de ce projet, invoque de son côté les actes de vandalisme commis dans l’espace jeune. L’édile assure cependant que seul l’intérieur des locaux devrait être équipé de caméras.

mercredi 4 février 2015

Manifestation républicaine et citoyenne à Auvers sur Oise le samedi 7 février à 10H30.



Nous combattons aussi le projet de vidéo-surveillance (12 000 euros) proposé par la première adjointe Florence Dufour . La politique sécuritaire de la majorité municipale doit cesser !!


mardi 3 février 2015

Manifestation citoyenne et républicaine du samedi 7 février à Auvers sur Oise

Le Front de gauche a voté et a décidé de participer à la manifestation citoyenne et républicaine du samedi 7 février. Elle se déroulera à Auvers-sur-Oise, place de la mairie.

Voici l'appel citoyen que nous soutenons !


Nous sommes auversois.
Nous sommes des hommes et des femmes, des enfants, des parents, des amis et des voisins.
Nous sommes tous citoyens, unis sans distinction de race, de religion ou de bord politique.

Et nous sommes inquiets.

A Auvers-sur-Oise, la démocratie est menacée.

Responsables politiques et associatifs, nous subissons les frais d’une politique particulièrement sévère depuis près d’un an : baisse des subventions aux associations, fin de la gratuité des salles de réunion, réduction des espaces d’expression, limitation du nombre d’habitants dans les commissions municipales, …

Que faudra-t-il encore accepter sans sourciller ? Après la vidéo surveillance, la surveillance de nos réunions ? Non ! Non, nous n’acceptons plus ces entraves à la liberté de réunion et à la liberté d’expression.

Nous avons interpellé la majorité en conseil municipal. Nous avons interpellé les médias. Nous avons interpellé le préfet. Nous avons interpellé le juge administratif.

Nous, ce sont des auversois engagés, mobilisés, amoureux de leur ville, qui veulent participer à son dynamisme et à son rayonnement mais qui sont limités dans leur action parce qu’ils n’ont pas fait allégeance à la majorité municipale.

Le samedi 7 février, à 10h30, place de la mairie,
nous dirons OUI à la démocratie !

Rejoignez-nous et participez à notre café citoyen alternatif.
Le sujet que nous avons choisi : comment renforcer notre démocratie locale ?


« Nous sommes Charlie » disions-nous tous ensemble il y a trois semaines. Nous le pensons toujours : ensemble, nous sommes la démocratie.


VOEUX du parti communiste Sausseron à Auvers sur Oise le 1er février

La section du Sausseron, du parti communiste, a présenté ses voeux ce dimanche 1er février aux foyers des Anciens d'Auvers sur Oise. Les candidats Front de gauche, aux élections départementales, sur le canton de Saint-Ouen l'Aumône, étaient présents : Jean-Michel Ruiz (secrétaire départemental du PCF et conseiller municipal Front de gauche à Mériel) et Gentiane Thomas.

L'apéritif et le repas ont été précédés des discours de Pascal Compagnon (secrétaire de section) et de Jean-Michel Ruiz. Un débat a eu lieu sur les problématiques liées à l'intercommunalité (CCVOI).

Un artiste auversois, Olivier Verley, photographe, a présenté une partie de ses oeuvres.