mercredi 15 janvier 2014

Santé : débat ouvert autour de l'idée d'un centre de santé intercommunal

Christine Appiani, candidate du Front de gauche à Auvers-sur-Oise, nous propose ces idées qui méritent débat et attendent vos réactions !

ACCES AUX SOINS
Les inégalités de santé s’aggravent, la pénurie de personnel s’intensifie, les mutuelles augmentent, les médicaments non remboursés et les dépassements d’honoraires explosent, conduisant un nombre grandissant de personnes subissant de plein fouet la crise économique et sociale à renoncer à se soigner.

Prochainement un cabinet médical à Auvers sur Oise ?
Nous nous en réjouissons et souhaitons engager la discussion avec les professionnels intéressés pour qu’ils garantissent à tous l’accès aux soins sans dépassement d’honoraires, c'est-à-dire qu’ils respectent les tarifs conventionnés en secteur I.
Mais une autre réponse aux besoins de santé est-elle possible ?
La médecine ambulatoire fondée sur l’exercice isolé et libéral ne séduit plus les jeunes soignants qui aspirent à exercer une médecine de qualité sans être menacés par des contraintes de productivité. Les élus, au moment où ils doivent engager l’argent public sur des projets qui ont pour objectif de réimplanter durablement des professionnels de santé de premier recours sur leur territoire, doivent faire le choix entre centre municipal de santé et maison de santé pluriprofessionnelle libérale(regroupement prévu à Auvers).



Les centres de santé ont développé une pratique fondée sur la médecine d’équipe autour d’un dossier médical commun :
Action de dépistage, de prévention, de promotion de la santé adaptés aux besoins sanitaires des populations. Ils pratiquent le tiers payant, respectent le secteur I (rompant le lien entre rémunération et productivité du praticien).
Des pratiques efficaces reconnues par leurs usagers et les acteurs de santé (hôpitaux, réseaux…) qui passent convention avec eux. Ils présentent un attrait très fort pour les jeunes générations de soignants.
Des coûts structurels, liés à leurs missions sociales et à leurs pratiques qui sont à évaluer et à prendre en charge à défaut des institutions (CNAM, ARS…) par leurs gestionnaires, municipalité, mutuelles, associations.
Ils s’inscrivent dans une démarche de service public de santé, au service des populations.
Et quand les communes ne peuvent assumer seules le portage d’un centre de santé, c’est dans un cadre pluri partenarial que des projets peuvent se monter, communauté d’agglomérations et /ou avec le soutien ou le portage d’un hôpital de service public.
Et si on en parlait ?

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