Aujourd’hui en France, un des pays les plus riches de la planète, 33% des malades renoncent à se soigner pour des raisons économiques.
Parce qu’il est immoral et inhumain que seuls ceux qui ont de l’argent puissent être soignés correctement et que tous les autres soient laissés pour compte.
Parce que nous considérons que la santé doit être prise en charge par la collectivité, autant au niveau de l’état qu’au niveau d’une commune,
Parce que nous voulons une ville plus solidaire.
Prochainement un cabinet médical
à Auvers sur Oise ?
Nous souhaitons engager la discussion avec les élus de la majorité et les professionnels intéressés pour qu’ils garantissent à tous l’accès aux soins sans dépassement d’honoraires, c'est-à-dire qu’ils respectent les tarifs conventionnés en secteur I.
Madame le Maire a annulé le projet de maison médicale en centre-ville à cause de l'architecture du bâtiment et du manque de places de parking. Or les besoins de santé sont devenus urgents. Le projet du plateau ne verra pas le jour avant plusieurs années.
C'est pourquoi nous proposons deux solutions pour la création d'un centre santé :
- dans l'ancienne maternelle Eugène Aubert
- dans l'extension du centre-commercial
Me Mezière nous a reçu le 16 juin....car nous proposions, pendant la campagne électorale municipale, la création d'un Centre de Santé. Nous lui avons donc exposé le projet, que vous pourrez consulter ci dessous, et nous étions dans l'attente que l'équipe Municipale nous sollicite à nouveau. Dans la lettre aux Auversois du 25 septembre dernier, nous constatons que Madame le Maire reprend des atouts du fonctionnement d'un Centre de santé sur la ville En effet, les jeunes médecins, à 60% des femmes, préfèrent le salariat et le travail en équipe. Sans nouvelle, nous avons envoyé un courriel le 9 novembre pour relancer le débat et nous sommes, à ce jour, toujours dans l'attente.
Qu'est ce qu'un centre de santé ?
Définis
par la loi,
ce sont des structures sanitaires de proximité qui dispensent des
soins principalement de premier recours, sans hébergement.
- Ils
mènent des actions de santé publique ainsi que des actions de
prévention, d’éducation pour la santé, d’éducation
thérapeutique des patients et des actions sociales :
- Ils
sont très divers, polyvalents, médicaux, dentaires, infirmiers. On
en dénombre 1398 installés
en
France et 1200 sont en cours d'installation.
- Ils
pratiquent le tiers payant.
- Ils sont créés et gérés soit par des
organismes à but non lucratif, soit par des collectivités
territoriales, soit par des établissements de santé.
- Ils ont un
projet de santé qui favorise l’accessibilité sociale, la
coordination des soins et le développement d’actions de santé
publique.
- Les
médecins et les professionnels soignants qui exercent en centre de
santé sont salariés.
- Les
centres ont créé de nouvelles pratiques dites d’équipe,
coordonnées autour d’un dossier médical commun.
Promoteurs de la
médecine globale et sociale, en lien avec les acteurs médicosociaux
et associatifs, ils collaborent avec les réseaux de soins et les
hôpitaux de
service public.
Les
centres de santé sont de fait des établissements de
service
public de santé ambulatoires même si la loi ne les reconnait pas
comme tels. Malgré tout un rapport de l'IGAS de juillet 2013 change la donne, car à terme les soins reviennent moins chers à la Sécurité Sociale, du fait de la prise en charge globale autour d'un dossier commun.
Qu'est ce qu'une maison médicale ?
C’est
une personne morale constituée entre des professionnels libéraux,
médicaux, auxiliaires médicaux ou pharmaciens qui assurent des
activités de soins sans hébergement de premier recours et, le cas
échéant, de second recours.
Il
n’y a pas de « labellisation », toute structure peut s’appeler
maison de santé. Par contre, dès que des financements publics sont
sollicités, elle doit répondre à un cahier des charges de la DGOS
: au moins deux médecins généralistes et un au moins un
professionnel paramédical
(infirmier, kinésithérapeute…). Les professionnels des maisons de
santé restent dans un cadre d’exercice libéral.
Qu'est ce qui différencie un centre de santé d'une maison médicale ?
1.
Le
respect des tarifs opposables : il garantit l’accès aux soins à
tous les assurés sociaux sans dépassements d’honoraires. Rien
n’oblige encore ce jour les maisons de santé à respecter les
tarifs conventionnés de secteur 1. Lors du débat de la loi
Fourcade, le gouvernement a confirmé que seuls les centres de santé ont cette obligation, du respect des tarifs
opposables.
2.
L’accessibilité
sociale : les centres pratiquent obligatoirement le tiers payant. Ils ont passé des conventions avec les
complémentaires pour offrir la dispense de frais totale à la
majorité de leurs usagers. Par cela, ils participent à la réduction
des inégalités sociales de santé, offrant les mêmes services à
chacun quel que soit son statut social.
A
contrario,
la médecine libérale ne propose qu’à titre exceptionnel le tiers
payant et la dispense de frais. Beaucoup trop de médecins libéraux
limitent (refusent parfois) l’accès des bénéficiaires de la CMU
et de l’AME à leur consultation. Les maisons de santé libérales
n’ont aucune obligation supplémentaire vis-à-vis de ces usagers
ni aucune mission spécifique pour participer à la réduction des
inégalités sociales de santé.
3.
Des
pratiques innovantes et modernes : les centres de santé ont
développé une pratique fondée sur la médecine d’équipe autour
d’un dossier médical commun. Elle apparaît aux yeux de tous, et
des jeunes soignants en particulier qui les plébiscitent, comme un
facteur d’amélioration de la qualité et de la sécurité des
soins. C’est le point qui rapproche les centres de santé et les
maisons de santé qui aspirent aussi à des pratiques semblables.
Mais là où les centres de santé ont acquis une compétence forgée
par 60 années d’expérience, les maisons de santé se trouvent
confrontées à de nombreuses difficultés limitant
le développement de ces pratiques, en lien avec le statut libéral
des soignants qui y exercent et les conflits d’intérêt qu’il
peut susciter.
4.
Un
outil de santé publique de proximité : les centres de santés sont
des partenaires des collectivités. Ils savent mener efficacement des
actions de dépistage, de prévention, de promotion de la santé
adaptés aux besoins sanitaires des populations. Ils sont aussi
des outils de recueil d’information de la santé des populations et
de veille sanitaire. Tout reste à faire pour les maisons de santé.
5.
Une
pratique éthique : le choix du salariat comme mode de rémunération
est identitaire des centres de santé et de la médecine qui y est
pratiquée. Il rompt le principe de paiement direct de l’acte
médical entre le patient et le soignant, et le lien entre
rémunération et productivité du praticien. Le paiement à l’acte
direct reste la pratique des médecins libéraux exerçant en maison
de santé.
6.
Des
pratiques efficaces : la qualité et l’efficacité des centres de
santé sont reconnus par leurs usagers et par les acteurs de santé
(hôpitaux, réseaux…) qui passent convention avec eux. L’étude
éPIDAURE
menée
en 2009 auprès de 14 000 usagers de 21centres de santé a démontré
que les centres remplissaient leur rôle social accueillant jusqu’à
deux fois
plus d’usagers en situation de vulnérabilité sociale que la
médecine libérale sur le même territoire.
Cette
même étude a montré aussi que pour les patients suivis par un
médecin traitant en centre de santé, les dépenses de santé
générées pouvaient être moins élevées que pour des patients
suivis par les médecins libéraux.
7.
Des
financements insuffisants, oui, mais pour… les deux modèles ! :
les centres de santé présentent un coût de fonctionnement
structurel qui est lié à leurs
missions
sociales et à leurs pratiques (rapport
IGAS juillet 2013).
Ce coût n’est pas couvert par leur principale source de recettes,
le paiement des actes. Il est évalué en moyenne entre 10 et 15%
(3,5 €/acte) et pris en charge, par défaut des institutions (CNAM,
ARS…), par leurs gestionnaires, municipalité, mutuelles,
associations. Le rapport de l’IGAS a émis 20 préconisations qui
permettront aux centres de réduire significativement leur
déséquilibre économique. Les maisons
de santé connaissent le même problème de financement pour
développer réellement des pratiques d’équipe et s’inscrire
dans des actions de santé publique. Elles postulent aux mêmes
financements publics que les centres sans devoir respecter en
contrepartie des missions de service public.
Le projet est tout à fait viable pour Auvers, ce n'est qu'une question de volonté politique.
Le Front de gauche Sausseron
Aujourd’hui en France, un des pays les plus riches de la planète, 33% des malades renoncent à se soigner pour des raisons économiques.
Parce qu’il est immoral et inhumain que seuls ceux qui ont de l’argent puissent être soignés correctement et que tous les autres soient laissés pour compte.
Parce que nous considérons que la santé doit être prise en charge par la collectivité, autant au niveau de l’état qu’au niveau d’une commune,
Parce que nous voulons une ville plus solidaire.
Parce que nous voulons une ville plus solidaire.
Nous souhaitons engager la discussion avec les élus de la majorité et les professionnels intéressés pour qu’ils garantissent à tous l’accès aux soins sans dépassement d’honoraires, c'est-à-dire qu’ils respectent les tarifs conventionnés en secteur I.
Madame le Maire a annulé le projet de maison médicale en centre-ville à cause de l'architecture du bâtiment et du manque de places de parking. Or les besoins de santé sont devenus urgents. Le projet du plateau ne verra pas le jour avant plusieurs années.
Me Mezière nous a reçu le 16 juin....car nous proposions, pendant la campagne électorale municipale, la création d'un Centre de Santé. Nous lui avons donc exposé le projet, que vous pourrez consulter ci dessous, et nous étions dans l'attente que l'équipe Municipale nous sollicite à nouveau. Dans la lettre aux Auversois du 25 septembre dernier, nous constatons que Madame le Maire reprend des atouts du fonctionnement d'un Centre de santé sur la ville En effet, les jeunes médecins, à 60% des femmes, préfèrent le salariat et le travail en équipe. Sans nouvelle, nous avons envoyé un courriel le 9 novembre pour relancer le débat et nous sommes, à ce jour, toujours dans l'attente.
Qu'est ce qu'un centre de santé ?
Le projet est tout à fait viable pour Auvers, ce n'est qu'une question de volonté politique.
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